BOBOS DIVERS AU CHAUD
Le truc des bateaux c’est qu’il faut plutôt être étonné quand tout fonctionne et être suspicieux de l’avarie quand tout va bien.
Car le propre du marin n’est pas de naviguer, contrairement à une idée préconçue, mais de maintenir son vaisseau en état de le faire et surtout de réparer tout ce qui est censé fonctionner à bord.
Donc dans le même temps le pilote automatique nous a fait des siennes et le skipper s’est escalopé le talon en s’enlevant un bon bout de chair lors d’une manœuvre d’amarrage tendue à Grenade !
Ce n’est donc pas un genre qu’il se donne (dans un brusque accès de jeunisme)avec une seule chaussette, sur les photos, mais une nécessité dans ce milieu hostile à la cicatrisation et un pense-bête pour ne pas se jeter à l’eau inconsidérément…
Puisque nous en sommes au bilan médical de fin d’année j’avoue m’être cassée lamentablement la figure en montant dans l’annexe (petit bateau pneumatique à moteur, fidèle coursier des marins)et en me réceptionnant sur la main droite avoir occasionné une série d’entorses du poignet et des doigts qui me font toujours souffrir depuis un mois.
Pour nous rappeler ce à quoi nous échappons en terres poitevines et se réchauffer au soleil caribéen nos amis Francis et Martine accompagnés de Jacqueline (fidèle supportrice des Chabichous) nous ont rejoint avec vaillance après un vol un peu long .
Sillonner dans les îles, en revoir, en découvrir d’autres et partager notre quotidien en navigation comme à terre et voilà un délicieux séjour !
Mais une fois tout le monde reparti le skipper ressent des fourmis dans les jambes et l’appel du large, qui se limite toutefois pour l’instant aux baies avoisinantes au sud de l’ile de Grenade ; nous mettons les voiles demain !
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