ARJUNA épopée océane

C’est la fête! Vaval  qui cette année symbolise « la kriz » sera brulé à la fin des jours gras et pendant toute la durée du carnaval les manifestations se succèdent dans les villes,  les villages et les bourgs. Les déjeuners dansants, les collations costumées et les après-midi carnavalesques perpétuent les traditions.

Après l’élection de la Reine, de la Reine-Mère, de la Mini-Reine, c’est le tour des charivaris et des  « vidés », entendez défilés. Les vidés des enfants des écoles ouvrent le bal, puis les diables rouge, le vidé en noir et blanc, avant de se motiver pour un vidé en pyjama à 5 heures du matin et finir par le vidé des revenants. Tout au long du parcours et durant tous les « évènements » du carnaval, la musique accompagne les « ambianceurs » et maintient éveillé le voisinage au son du « Tambou» et autres cuivres.

Les touloulous, travestis, groupes de carnavaliers rivalisent d’imagination et d’extravagance. C’est coloré, insolent, osé, stigmatisant l’actualité (on y a croisé des soubrettes du Sofitel!..). La parade mélange allègrement les genres, les physiques, et cela sans complexe, et les générations, entrainant  aussi dans sa liesse des spectateurs ravis par les rythmes endiablés des fanfares.

Ce temps de défoulement et d’amusement : c’est la thérapie carnaval !