ARJUNA épopée océane

Notre ami Jacques n’y croyait plus car lors de ses 2 précédents voyages aux Antilles il n’avait pas pu les visiter, le temps ou les circonstances ne s’y prêtant pas. Cette fois nous partîmes bien décidés à les aborder avec une mer forte et le vent soufflant entre 25 et 30 nœuds, la houle bien sûr qui va avec, c’est-à-dire des creux entre 3 et 4 mètres et de travers ; ça évite de s’ennuyer !!!

Après 3 jours de navigation et 2 haltes à Sainte Lucie nous mouillons l’ancre à Béquia pour faire la « clearence in»  c’est-à-dire les formalités de douane d’arrivée dans la 1^ère ile des Grenadines de Saint -Vincent.

Le lendemain  nous avons prévu de jouer les milliardaires et d’aller rencontrer nos amis les people à l’ile Moustique :pas de tête connue( même si Christiane est persuadée d’avoir vu Angelina se baigner  incognito à coté de nous sous l’œil de Brad et de son skipper-garde du corps)mais un endroit coquet, british, ultra entretenu ou il est de bon ton de rouler en mini-moke pour aller avec ses amis au bar de l’ile sur la plage que dominent les propriétés ultra chics . L’eau y est plus transparente qu’à la piscine et il n’y a que quelques bateaux au mouillage le bonheur !

Les Tobago cays, kesaco ? des iles minuscules perdues dans le même bleu azuréen où l’on mange des langoustes énormes  préparées par les pêcheurs-cuisiniers en barbecue sur la plage ou sur le bateau, comme ce fut notre cas quand la houle est un peu trop roulante et le débarquement en annexe un peu musclé.

Un dernier mouillage à Mayreau, ile presque désertique malgré ses habitants peu nombreux, une route principale, quelques commerces, le célèbre Robert dans son bar rasta « nice life »(la belle vie), et la quiétude environnante : le temps existe-il ici ?

Hélas oui ! puisqu’il faut reconduire les amis vers l’aéroport ;aussi départ aux aurores et route directe vers Béquia pour faire la « clearence out »(et je ne vous dirai pas qu’il s’agit des formalités de sortie du pays !!!) Je vous promets que toutes ces paperasseries prennent un temps considérable, il faut passer à l’immigration en plus de la douane, elles sont obligatoires, payantes  et parfois l’on rencontre des gens très sympas et parfois des porteurs d’uniforme investis de pouvoir et en profitant allègrement !  il n’y a qu’en France que c’est gratuit et que les douaniers sont des fonctionnaires  qui vérifient notre saisie informatique des renseignements : trop cool et si pratique.

Dernier sprint vers la Martinique à partir de Sainte Lucie où nous avons récupéré de notre étape Béquia-Rodney Bay , 12 heures de navigation très agréables car le vent était moins fort et la mer amortie, mais c’est bien aussi quand ça s’arrête !

Nous avons vécu des moments magnifiques .Quelle belle découverte !